Les Malins vont tuer les compacts !
Par Malins, entendez Smart. Et donc, Smartphones.
Depuis que j'habite une ville bien plus touristique (et jolie et calme et agréable) que la banlieue de Paris, je vois beaucoup plus de touristes. Etrangers, ou pas.
Et il est bien évident, qu'ils utilisent de plus en plus leurs téléphones, pour faire des photos. Quand ce n'est pas les tabletttes.
Il n'y a que quelques mois, cela me hérissait !
Et puis, tout bien réfléchi, remettons besoins et capacités en face l'un de l'autre.
Les besoins du photographe d'aujourd'hui est de faire des images (on ne parle pas de faire de LA photo) afin de les partager, au plus vite. Partager en les montrant à une personne à ses cotés, ou par internet et ses nombreux réseaux sociaux. Ou à la personne qui est à ses cotés, par internet !
La qualité n'a strictement aucune importance, étant donnés les formats affichés sur les écrans des tablettes/pc/téléphones. Presque jamais ces photos ne seront tirées sur papier, et si cela arrive, cela ne dépassera pas le 10x15 cm. Savent-ils d'ailleurs que l'on peut les "tirer" (que cela veut-il dire, d'ailleurs)
L'important est de montrer quelque chose, vite.
Les Polaroïd le permettaient dés 1947 (et oui !), avec une qualité bien moindre certes (d'ailleurs, les Instragrams ne sont que des Polaroïds numériques) mais Edwin Land, son inventeur, l'avait bien compris il y a presque 70 ans !
Pour la petite histoire de cette grande idée, j'avais écrit ceci : Edwin LAND
Donc, pour faire cela, un compact numérique, même d'entrée de gamme, est bien trop armé ! Trop de pixels, trop de zoom, trop de réglages, trop de tout. Et surtout, trop de choses incompréhensibles, surtout pour faire un selfie.
Mais finalement, les fabricants de compacts se sont tiré une balle dans la jambe, en enlevant les viseurs... Cela a habitué les gens à regarder un écran pour faire une image.
Depuis deux ans, les smartphones ont effectivement des performances qui augmentent, et des résultats de plus en plus bluffants.
C'est vrai.
Si l'on a cure de la profondeur de champs infinie (due à la très courte distance focale), de l'absence de réglages, des possibilités réduites, et bien, l'on se retrouve dans le cas de l'utilisation d'un compact de base. Et comme les performances des smartphones vont augmenter, l'utilisation d'un compact ne va bientôt plus avoir de sens...
Même en termes de coût, un téléphone "revient" moins cher qu'un compact, et il fait d'autres choses (entres autres, il permet de téléphoner).
Nul ne peut dire exactement la direction que va prendre la "photographie", mais ce qui est sûr, c'est que cela va encore changer.
Peut-être ne restera-t-il plus que les reflex, qui seront tous plein format (Full Frame) et les compacts pas si compacts que cela, hérissés de réglages.
Tous cela, avec certainement des viseurs électroniques.
Gardez vos compacts, bientôt ils vont serviront de cale porte...
Fait avec un smartphone, même pas cher...
Depuis que j'habite une ville bien plus touristique (et jolie et calme et agréable) que la banlieue de Paris, je vois beaucoup plus de touristes. Etrangers, ou pas.
Et il est bien évident, qu'ils utilisent de plus en plus leurs téléphones, pour faire des photos. Quand ce n'est pas les tabletttes.
Il n'y a que quelques mois, cela me hérissait !
Et puis, tout bien réfléchi, remettons besoins et capacités en face l'un de l'autre.
Les besoins du photographe d'aujourd'hui est de faire des images (on ne parle pas de faire de LA photo) afin de les partager, au plus vite. Partager en les montrant à une personne à ses cotés, ou par internet et ses nombreux réseaux sociaux. Ou à la personne qui est à ses cotés, par internet !
La qualité n'a strictement aucune importance, étant donnés les formats affichés sur les écrans des tablettes/pc/téléphones. Presque jamais ces photos ne seront tirées sur papier, et si cela arrive, cela ne dépassera pas le 10x15 cm. Savent-ils d'ailleurs que l'on peut les "tirer" (que cela veut-il dire, d'ailleurs)
L'important est de montrer quelque chose, vite.
Les Polaroïd le permettaient dés 1947 (et oui !), avec une qualité bien moindre certes (d'ailleurs, les Instragrams ne sont que des Polaroïds numériques) mais Edwin Land, son inventeur, l'avait bien compris il y a presque 70 ans !
Pour la petite histoire de cette grande idée, j'avais écrit ceci : Edwin LAND
Donc, pour faire cela, un compact numérique, même d'entrée de gamme, est bien trop armé ! Trop de pixels, trop de zoom, trop de réglages, trop de tout. Et surtout, trop de choses incompréhensibles, surtout pour faire un selfie.
Mais finalement, les fabricants de compacts se sont tiré une balle dans la jambe, en enlevant les viseurs... Cela a habitué les gens à regarder un écran pour faire une image.
Depuis deux ans, les smartphones ont effectivement des performances qui augmentent, et des résultats de plus en plus bluffants.
C'est vrai.
Si l'on a cure de la profondeur de champs infinie (due à la très courte distance focale), de l'absence de réglages, des possibilités réduites, et bien, l'on se retrouve dans le cas de l'utilisation d'un compact de base. Et comme les performances des smartphones vont augmenter, l'utilisation d'un compact ne va bientôt plus avoir de sens...
Même en termes de coût, un téléphone "revient" moins cher qu'un compact, et il fait d'autres choses (entres autres, il permet de téléphoner).
Nul ne peut dire exactement la direction que va prendre la "photographie", mais ce qui est sûr, c'est que cela va encore changer.
Peut-être ne restera-t-il plus que les reflex, qui seront tous plein format (Full Frame) et les compacts pas si compacts que cela, hérissés de réglages.
Tous cela, avec certainement des viseurs électroniques.
Gardez vos compacts, bientôt ils vont serviront de cale porte...
Commentaires
Enregistrer un commentaire