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Affichage des articles du avril, 2018

Frescaty BA-128. SAISON 3 Episode 2

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LE CEP m'a permis de pratiquer plusieurs techniques photo, ce qui m'ouvrira, plus tard, une porte. Nous verrons. A coté du labo où je développais l'E6, il y avait la partie tirage couleur. Je dois avouer ne plus me souvenir du matériel présent. Deux agrandisseurs, c'est sûr, dont j'ai oublié marque et modèle, mais, étant donné la taille des négatifs potentiellement à tirer, ils devaient être de la classe des Laborator 1000 ou même, 138 de chez Durst. Il y avait une machine à développer le papier en continu, d'une belle largeur, dont la partie "au noir" donnait coté box d'agrandisseur. Les armoires étaient bien pourvues en matériel, essentiellement 24x36, Nikon, et, je crois, un Mamiya C33x. Mais pas sûr. Une autre petite pièce, près de l'entrée était intéressante. Elle était REMPLIE de diapositives, négatifs et tirages de tous les modèles d'avions imaginables depuis la première guerre mondiale. Pour le passionné d'aviation que j'ét

Frescaty BA-128. SAISON 3 Episode 1. LE CEP

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Voilà enfin venu le temps d'aller au CEP. Le "Centre d'exploitation Photographique". Il y avait bien 900 mètres depuis le Mess, pour rejoindre ce service, toute une partie de la base à traverser. Le CEP était constitué d'un bâtiment bas, relié à un vaste hangar par une coursive.   Vue du CEP, désormais disponible sur Google Earth, depuis la fermeture de la base BA-128. On distingue des gravats et des déchets. Dans le bâtiment bas, des bureaux, une salle d'interprétation, un labo (on approche). On m'attribue assez vite un bureau dans la première pièce en entrant. Je serais en compagnie d'un Major, et d'un Adjudant Chef. Tous les deux sont très sympas. L'adjudant avait une expression bien à lui. Pour me dire, "cela vous apprendra", quand il me confiait quelque chose à faire, c'était plutôt : "Ça vous fera la bite (ou le sexe), Aviateur". En toute gentillesse, bien sûr. Le bureau d'après est occupé par un Capitain

Frescaty BA-128, SAISON 2 Episode 2

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Je suis sûr que vous êtes curieux de savoir comment se déroulait la journée "chez les Fusco". C'est simple. Les journées font 24 heures. Jusque là, normal. Le rythme est tel que : 24 heures de corvées, 24 heures de gardes, 24 heures de corvées, 24 heures de manoeuvres/tirs. ah bon ? Oui, oui. OK. Soyons plus préçis. Vous ne passiez pas 24 heures à faire le ménage. Seulement une journée de travail (8h). Par contre, vous passiez bien 24 heures en garde.   Le bâtiment des Fusco vu du logement que j'occuperais ensuite. On distingue bien l'enclos grillagé et, à gauche, deux niches pour les chiens des "Cynos". Le temps est le temps de base à Metz en hiver. A cette époque là, on ne s'alarmait pas aux informations lorsque la neige tombait en hiver... Une garde : Une centre de communication non loin de la base. Nous sommes deux à y être déposés un matin. L'endroit est constitué d'un bâtiment cubique, d'un grand mat truffé d'antennes

BA-128 Frescaty SAISON 2 Episode 1

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Comme prévu, vint le jour de la migration sur base. Je savais maintenant que j'étais versé au service photographique de la base ! Nous avons dû nous grouper par paquet de 21 dans la cour du fort, à attendre notre nom. En rang, en uniforme bleu, avec le gros paco à nos pieds. Dans le froid, toujours. Nous étions, depuis notre passage sous les drapeaux, des Aviateurs. Tous impatients de quitter le fort et d'aller sur cette sacrée base. Pour ma part, j'étais impatient d'aller dans ce service photo. Mais la surprise est arrivée à ce moment là. Un certain nombre d’entre nous a été appelé séparément des autres. Alors que la majorité des camarades montaient dans des bus, nous nous sommes vus dirigés vers les banc en bois dur d'un Berliet GBC .... Inutile de dire que l'on se sent un peu... anxieux. Une fois installés à l'abri, relatif, des bâches du camion, le convoi démarra. Il devait y avoir 2 GBC et 4 bus. Cette fois nous avons bien suivi les panneaux "Base