BA-128 Frescaty : Rien à voir avec la photo, quoique... SAISON 1 Episode 1



Après quelques .... années de silence, m'est venu l'idée d'un article.
Elle n'est pas venue toute seule. Elle est le long cheminement commençant en rangeant mes négatifs noir et blanc.
Je suis tombé sur une feuille panodia notée "base Frescaty, CEP".
Les négatifs remontent à 1983.
J'ai suffisamment blanchi des cheveux pour avoir vécu ce que l'on appelait alors le "service national".
C'est de cela que je vais parler. Que ceux que le sujet barbe d'avance sachent qu'ils sont excusés.

Le texte qui suit est le résumé de mes souvenirs. Certains en auront d'autres, ainsi que d'autres avis. Le but n'est pas de juger, mais simplement de raconter une simple histoire vraie racontée 35 ans plus tard.

A cette époque, ce service national commençait par une session de sélection.
Improprement appelée 3 jours, puisque n'occupant que deux demi-journées, soit 1 jour (!). Le service proprement dit débutait ensuite, normalement, durant l'année de vos 21 ans, et durait 12 mois (10 mois à partir de 1991).
Je crois être allé à Blois, ou Tours, sans en être bien sûr. Inutile de dire que j'y suis allé avec le frein à main et la marche arrière.

Il faut essayer de re-situer les choses. La France, en 1983 n'avait pas connu de conflit sur son sol (métropolitain) depuis la seconde guerre mondiale. Les jeunes que nous étions ne pouvaient imaginer réellement une menace nous obligeant à prendre les armes pour défendre notre pays. Ceci ajouté à une réputation transmise régulièrement par "ceux qui l'avait fait" sur l'inutilité de ce service faisait de nous de bien piètres motivés. Autre point important pour la suite, nous étions beaucoup à ne pas avoir travaillé avant d'être appelé... Nous n'avions donc "subi" que l'autorité parentale et scolaire, bien moins brutales que celle à venir.
Une fois sur place dans ce centre de sélection, nous avons suivi une batterie de tests et d'épreuves.
Je me souviens de tests d'audition, de vue, de détection de daltonisme, un test de morse, et d'autres tests de logique. J'ai obtenu une note de 16 et me suis vu proposé d'être intégré à une école d'officier. Ce que j'ai refusé.
J'ai peut-être eu tort, après tout. Mon existence aurait été radicalement différente, mais pas forcément moins bien que celle que j'ai eu.
Cette sélection permettait de détecter les personnes en difficulté, comme par exemple les analphabètes, qui pouvaient bénéficier d'heures d'apprentissage, une fois sous les drapeaux. Je me souviens qu'il y avait près de 10% de jeunes dans ce cas là (!). Comment faire aujourd'hui pour obtenir une image réaliste de la population des jeunes Français ?? Peut-être a-t-on là une des raisons des dérives que l'on observe aujourd'hui. Mais c'est un autre sujet.
Après mon retour, j'ai dû attendre, je ne sais plus combien de temps, mon affectation.
Ce fût L'armée de L'air. Affecté à la base 128 de Metz-Frescaty.
Bon, tant pis. Je comptais sur un piston fumeux qui devait m'incorporer près de chez moi ( à Brétigny/orge ! ).
Mais ça, finalement, cela n'a pas été plus mal, avec le recul, encore une fois.
J'étais donc attendu à Metz le 1er février 1983.

A la question "t'es de la combien ?", je devrais donc répondre "je suis de la 2".
Il y avait un contingent tous les 2 mois, je suis donc du 83/02.

 Je ne me souviens pas très précisément du début de ce premier jour, à part le train plein de jeunes comme moi, avec les même dégaines, plutôt pas de bonne humeur, remplissant les compartiments du train d'un silence pesant.

Je ne me souviens ensuite que de l'arrivée en gare de Metz.
Avec une drôle d'impression.
Il faisait (déjà) nuit, nous étions en février, il devait être 19-20h ?
Drôle d'impression car ce flot de jeunes se déversant dans l'escalier vers l'inconnu dégageait une tension commune palpable. Une crainte aussi, de l'inconnu qui nous attendait et dont on nous avait dit tellement de choses.
Arrivé en bas de l'escalier, ce flot fût dirigé fermement par un militaire vers le coté opposé à la sortie de la gare. En fait vers une sortie du tunnel réservé à l'armée...
C'est idiot, mais je me souviens avoir pensé aux films de guerre et aux trains de prisonniers....
Là, dans une grande cour, étaient garés plusieurs bus verts "armée de l'air".
Nous nous y sommes tous entassés, serrant précieusement le sac qui venait de "chez nous", sentant encore le foyer familial laissé derrière nous...
Puis, le convoi s'ébranla.. Au bout de quelques minutes, des murmures se firent entendre dans le bus. En effet, nous laissions passer systématiquement les panneaux indiquant "Aérodrome Metz" de coté. Puis, la banlieue, puis les bois sont arrivés.
Les murmures continuaient alors que nous traversions un bois, puis, passions une, puis deux grilles.
Les bus stoppèrent dans une grande cour glacée. Nous sommes descendus pour entendre : "bienvenue au fort de Plappeville, répondez à l'appel et gagnez vos quartiers".
Nous n'étions PAS sur la base aérienne, mais dans un fort historique en haut d'une colline. Mais pour QUOI FAIRE que diable ??

"Vos classes, Messieurs, vous resterez ici 5 semaines sans sortir, afin de vous préparer à votre année sous les drapeaux. A l'issue de cette formation, vous serez officiellement incorporés à l'armée de l'air, une cérémonie aura lieu". C'est ce qu'aurait pu dire l'officier qui se tenait dans le froid de la cour.
C'est ce qui s'est passé en tous cas.
Notre chambrée était un dortoir de 16 lits, sur deux rangées, dans une pièce voutée que je trouverais pleine de charme aujourd'hui. Très propre, bien chauffée (il faisait -10°c dehors). Je ne me souviens pas de la première nuit, mais, ce qui est sûr, c'est que les questions se bousculaient dans les têtes. Nous commencions a faire connaissance avec nos voisins, demandant d'où ils venaient, leurs noms, etc, etc.
La cohabitation ne me gênait pas, je venais de passer trois ans en internat avec 40 lits dans le même dortoir ! Alors 16, c'était presque de luxe.
Le lendemain, 5h30, réveil comme dans les films, au clairon (diffusé par un haut-parleur) et petit déjeuner.
Le pain était rassi, et, parait-il, c'était volontaire, pour nous apprendre à ne pas manger du pain frais tous les jours. Pourquoi pas ?
La encore, je ne me souviens pas d'avoir souffert d'une nourriture particulièrement mauvaise.
Elle était plus mauvaise à la cantine du lycée où j'avais été interne à Sens ! (bah les oeufs à la sauce blanche + épinards du dimanche soir)
La journée s'étira dans les couloirs infinis, pour "percevoir le paquetage". En d'autres termes, passer de bureau en bureau, pour que l'on nous donne, un sac polochon énorme, puis tous nos effets militaires. Un bureau pour les chaussures, un autre pour le treillis, un autre pour les chemises, etc, etc.
Non sans avoir au préalable pris nos mesures pointures, tour de taille, de poitrine, taille. Nous avons donc reçu chaussures basses, brodequins, uniformes bleus, treillis, caleçons Damart (c'est là que j'ai appris à les apprécier), calot, chemise, cravate, etc, etc.
Tout cela devait être rangé d'une certaine manière de façon à ce que tout entre dans ce sac "Paco"... Paco qui a fini par être extrêmement lourd à trainer dans l'étroit couloir.
Cela a donc prit la journée ENTIÈRE !
Cette épreuve, m'a appris une chose. L'attente. Savoir attendre pour quelque chose. La patience, quoi;
Notre équipement vestimentaire était simple. Deux tenues. Une verte, une bleue. Pour faire court.
La tenue "verte" était le treillis (vraisemblablement de type S300 pour la parka), pour les activités purement militaires.
Elle était constituée d'un pantalon à poches latérales, d'une veste, d'un ceinturon, d'une parka (très apprécié lors des nuits glacées) d'une paire de chaussure haute noires (pas de Rangers), d'un calot (bleu lui). Les damarts étaient chaudement (!) recommandé. C'est là que j'ai appris à apprécier toute l'efficacité de ces sous-vêtements assez.... moches.

L'autre tenue, plutôt utilisée pour travailler, et le jour du passage sous les drapeaux, était constituée par : un pantalon, une courte veste d'aviateur (spencer), de chaussures basses noires, d'une chemise bleue manches longues (et manches courtes pour l'été), d'une cravate noire et du même calot. Elle pouvait être complétée d'un pull fin, d'un manteau long et lourd, toujours bleu, ou d'un imperméable léger.
C'est dans cette tenue que nous nous entrainions à défiler, avec le gros manteau, l'entrainement se déroulant dans la cour glacée.
Pas d'écharpe, pas de gros pull. Rien que l'uniforme. Cela m'a valu un 40,7° et une bonne piqure d'aspégic à l'infirmerie. Et un petit jour de repos.
Il y avait aussi un survêtement bleu à unique bande blanche et une paire de pseudo chaussures de sport.
Nous étions environ 200 dans ce contingent. Nous avons été répartis par sections de 21 appelés, un instructeur étant dédié à chaque groupe. Dans notre cas, un sergent. Nous l’appellerons Sergent "M".
C'est à lui que nous obéirons les semaines suivantes. Il nous apprendra à marcher au pas, a saluer, à reconnaitre les grades, à être toujours correctement habillé (ah le retournement de la base de la veste et le ceinturon dessus) à avoir les brodequins toujours cirés.
Ceci dit, ce sont les bases du savoir vivre. Se pointer à un entretien avec des chaussures sales, cela ne se fait pas...
C'est là que j'ai appris à faire un noeud de cravate. Je me souviens que j'ai appris en regardant un camarade le faire, dans une glace.
En 20 secondes, j'ai eu le flash, alors que mon père m'avait déjà montré sans succés.
Je n'ai jamais oublié !
Notre sergent nous mettait tout de même la pression, certaines recrues ayant un peu plus de mal avec l'autorité que d'autres.
Je me souviens qu'il aimait bien nous crier dessus dans le style "bouuurinnnns, ça va pas recommencez", par exemple.
En fait, beaucoup de ses phrases commençaient par "bouuurinnns" !
Nous l'avons rencontré plus tard sur base, il nous avait confié que cela faisait partie du personnage d'instructeur qu'il assurait.
D'un autre coté, aujourd'hui, je comprend que le rôle des encadrants n'était pas simple. Leur métier n'était pas de dresser une bande de jeunes qui ne voulaient pas avancer. C'était des militaires, pas des animateurs de centre de loisir. Il fallait qu'ils atteignent leur but, à savoir inculquer un minimum de choses dans ces petits cranes un peu durs...
La vie dans ce fort datant de Napoléon III était donc ponctuée d'appels, de réveils très matinaux, de froid aussi, de revue de chambrée ou/et de paquetage, de courtes nuits, de l'apprentissage de la marche au pas, le nettoyage des communs (les TIG : Travaux d'intérêt Général : le ménage et les corvées), les petits déjeuners au pain rassi, les marches de nuit, les repas pris dans cette grande salle dont la voute devait être à 5 mètres de haut.



 Un couloir du fort en 1983. Notez les paillassons devant la chambrée

Les TIG.
Toute une histoire. S'il y avait bien un budget ridicule à l'armée, c'est bien celui consacré au "ménage". Peu de produit d'entretien, une seule éponge pour les lavabos, les toilettes, les douches et sûrement encore autre chose, quelques balais aplatis et une ou deux serpillères multitâches digne du pull dans "le père Noël est une ordure". Avec les trous, donc.
Nous faisions ce que nous pouvions, mais mieux valait prendre la douche en tong... Quant aux toilettes, j'ai appris à me servir de toilettes normales comme d'une version "à la turc", en montant sur les bords. La faute n'en revenais pas qu'au budget inexistant, un jour, un "camarade" (non identifié) a utilisé un bac à douche comme une cuvette de toilette...C'est aussi cela, la mixité (sociale).
Par contre les dortoirs étaient propres, les lits devaient être défaits tous les jours, draps et couverture pliées au cordeau. L'armoire devait aussi être rangée suivant un plan précis, vérifié lors des inspections.
Le lit devait être fait au "carré". Il y avait un paillasson devant chaque porte.
 "Mon" lit.










Les marches de nuit.
Très simple : nous sommes partis de nuit sur les routes et les chemins autour du fort. Avons marché plusieurs heures, traversant des villages endormis, ayant pour consigne de faire le moins de bruit possible. Il faisait moins de -10°C encore une fois. Les Damart étaient cool...Retour au dortoir en pleine nuit, pour un court repos.
Une autre fois, une marche de jour. Nous étions armés de MAT49. Des pistolets mitrailleurs de type "Manufacture d'Armes de Tulle, modèle 1949". Un pistolet mitrailleur de calibre 9 mm. Ils étaient, évidemment, chargés à blanc. Ils ne plaisantaient pas avec les armes, et c'est normal...
Le but de la sortie était de trouver l'autre équipe et leur foutre la pâtée. En fait, c'est nous qui nous sommes faits surprendre, à flanc de colline. Mon MAT49 s'est enrayé, trop chargé de graisse, les cartouches en plastique translucides étaient engluées la-dedans. Notre équipe a été déclarée perdante...
Autre sortie, moins drôle.
Nous devions rejouer à la guerre et avions monté un camp au dessus du fort, dans un grand champs. Il gelait encore à -15°.
Nous étions hébergés dans de grandes tentes (les tentes SAGA, je crois) couchés sur des lits PICO dans des sacs de couchage.
Un poele a fuel au milieu de la tente maintenait le hors gel. Mon pico était près de la sortie, donc, en plein vent. J'avais suivi le conseil du sergent , dormir en sous vêtement, et mettre à plat le treillis sous le sac de couchage. Ne pas dormir habillé (sinon, en sortant du sac, il fait froid !).
Le réveil était simple, le Berliet passait au ralenti entre les tentes, en klaxonnant et en envoyant un nuage de diesel par l'ouverture des tentes...
Je me souviendrai longtemps du bruit de ce gros diesel.
Durant cette sortie camping, j'ai eu la surprise de voir mon sac à dos volé. En tous cas, il n'était plus là. Il contenait tout l'équipement dédié à cette sortie.

A oui, parlons de cet équipement.
Avant de partir nous avons donc perçu un sac à dos contenant plusieurs accessoires, dont une gamelle et une gourde. La surprise a été de trouver des restes de nourriture dans les gamelles ! Les restes de la sortie précédente en fait.
Il faut avouer que nettoyer des gamelles en alu avec du savon n'est guère facile.
C'est cependant ce que nous avons tenté de faire avant de partir. C'était vraiment sale !
Je ne me souviens plus si nous avons refait la vaisselle avant de rendre tout cela. En fait, non, pas moi, puisque mon sac avait été volé.
Enfin , pas vraiment, je pense que c'était un test.
Il a été semble-t-il retrouvé après que je sois allé voir le fourrier (la personne s'occupant de l'équipement du soldat) et avoir rempli un document de perte de matériel militaire. J'étais sensé payer tout cela, et avec une petite solde de 10,50 Frs par jour, c'était un coup dur !
Vers la fin de cette instruction militaire, nous sommes passés devant une sorte de jury, constitué d'officiers. Alignés derrière une grande table dans une salle du fort, ils voyaient passer devant eux les appelés, un par un, afin de décider de leur affectation pour les mois restants, en fonction de leurs aptitudes.
Je me suis présenté à eux avec une pochette dans la main, ce qui n'était pas très courant.
La pochette contenait des tirages photographiques. Voilà le rapport avec ce blog !
Je voulais en effet être affecté au service photographique de la base.
C'est donc ce que j'ai demandé en posant la pochette devant le premier officier, et en me remettant au garde à vous !
Je crois bien qu'ils m'ont posé quelques questions en se passant les photos. Je crois bien aussi qu'ils étaient un peu étonnés de la démarche.
Je suis ensuite ressorti, le cœur battant. J'ai appris quelques jours plus tard que cela avait payé, j'étais affecté au service photo !
Mais l'instruction n'était pas terminée, elle ne le serait qu'avec la fameuse cérémonie, le passage sous les drapeaux.
Malgré mes efforts, je ne me souviens pas particulièrement de mauvais moments durant cette période. Il faut dire que nous étions assez occupés.

Quelques souvenirs éparses tout de même:
un camarade de chambrée qui "faisait le mur" régulièrement pour aller voir sa copine. Il avait trouvé un passage dans les douves du fort. Le dingue.
Et ces appelés venant des Antilles. Ils avaient trafiqué la cabine téléphonique (ah oui, c'est vrai, pour ceux qui sont nés après 2000, les portables n'existaient pas hein) ce qui leur permettait de téléphoner très loin avec une seule pièce ! Là je me souvient que cela avait provoqué quelques remous dans les couloirs....
Je me souviens aussi que cette vie en communauté, et surtout en uniforme, m'a permis de côtoyer et rencontrer des gens sans préjugé, ni à priori, puisque tout le monde avait le même "look" comme on disait. Pas de barrière de milieu social visible.
A force d'entrainement, nous sommes parvenus à parfaitement maitriser la marche au pas et le défilé au cordeau. C'était plaisant de faire partie d'un groupe à ce point synchronisé.
Le grand jour arriva.

Je pense ne pas me tromper en disant que toute la section était fière de défiler ainsi devant les familles venues spécialement pour l'occasion de toute la France.
J'espère que le sergent M était aussi content d'avoir amené ces petits jeunots à ce stade...
Une belle preuve de l'esprit d'équipe .

Quelques jours plus tard, ce sera le départ vers la base BA-128 de Frescaty. Enfin !
Mais j'aurais encore une petite surprise.
Ce sera dans le prochain épisode.

Nous quitterons donc ce fort de Plappeville qui lui, est abandonné depuis 1994.
Saccagé, taggé, dégradé, squatté, les fenêtres arrachées, envahi par la végétation et les parties de paintball. Ses couloirs qui ont vu tant de monde sont maintenant remplis de courant d'air. Que deviendra-t-il, que pourra faire Metz de cet immense domaine ?
Les photos actuelles que j'ai découvert à l'occasion de ces retours de souvenirs m'ont vraiment peiné. Voir ICI .

Février 1983




C'est d'ailleurs un sentiment étrange puisque c'est un endroit que j'étais vraiment impatient de quitter. Tout comme le service national qui me laisse aujourd'hui une flopée de souvenirs plutôt positifs, alors que je n'étais pas trop "partant" pour l'accomplir.
Mais tout a une explication.

A bientôt pour la suite de cette année 83.

LIEN DIRECT POUR LA SUITE

Commentaires

  1. C'est avec un réel plaisir, que j'ai lu et relu cette page. Si mes souvenirs sont bons, je pense que c'est moi qui était sergent de semaine le jour où vous avez été incorporé. Je suis passé dans les chambres vers 22h30 pour l'extinction des feux et je vous ai annoncé que le réveil en musique était à 5h30 et que le réveil en fanfare aurait lieu un 1/4h plus tard. Vous souvenez-vous de la différence ? Aplus tard. Sergent M (vieil ADC en retraite maintenant)

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  2. Merci pour le compliment.
    La suite est en cours de rédaction.
    Quant à la nuance, je ne me souviens pas !

    Cordialement

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  3. Anonyme7:00 PM

    Tres sympa ton recit, ça rappel de vieux souvenir.

    D2

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  4. Anonyme10:12 PM

    J'étais l'une des 4 filles de la 83/02 !! Quel plaisir de lire ces souvenirs !
    Catherine

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  5. C’est un réel plaisir d’avoir découvert votre blog.
    Je suis moi aussi de la 83/02. J’ai cherché de temps des photos de cette période sur le net, en vain.
    Jusqu’ à ce jour où je découvre votre blog.
    Je suis épaté par tous ces détails 37 ans plus tard. Votre récit sur le fort est un vrai plaisir à lire pour moi. J’ai ce même souvenir concernant l’épisode de celui qui a confondu toilettes et douche…Je pense aussi me souvenir de ce sergent.
    Je n’ai jamais eu l’occasion de retourner sur le fort, mais votre récit m’a replongé sans problème, dans cette période que nous avons partagé. Si je puis me permettre d’ajouter à votre récit le fameux foyer que vous avez du fréquenter aussi.
    Je suis allé sur la base en tant que chauffeur, pendant 1 ou 2 mois. Cela m’a permis de retourner au fort. Je conduisant un bus avec des nouveaux appelés. Puis je suis allé à l’infirmerie en tant qu’ambulancier. Tout comme vous j’ai finalement passé de bons moments au fort et sur la BA128.

    Encore toutes mes félicitations pour ce blog bien fait
    Cordialement un breton.

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  6. C’est un réel plaisir d’avoir découvert votre blog.
    Je suis moi aussi de la 83/02. J’ai cherché de temps des photos de cette période sur le net, en vain.
    Jusqu’ à ce jour où je découvre votre blog.
    Je suis épaté par tous ces détails 37 ans plus tard. Votre récit sur le fort est un vrai plaisir à lire pour moi. J’ai ce même souvenir concernant l’épisode de celui qui a confondu toilettes et douche…Je pense aussi me souvenir de ce sergent.
    Je n’ai jamais eu l’occasion de retourner sur le fort, mais votre récit m’a replongé sans problème, dans cette période que nous avons partagé. Si je puis me permettre d’ajouter à votre récit le fameux foyer que vous avez du fréquenter aussi.
    Je suis allé sur la base en tant que chauffeur, pendant 1 ou 2 mois. Cela m’a permis de retourner au fort. Je conduisant un bus avec des nouveaux appelés. Puis je suis allé à l’infirmerie en tant qu’ambulancier. Tout comme vous j’ai finalement passé de bons moments au fort et sur la BA128.

    Encore toutes mes félicitations pour ce blog bien fait
    Cordialement un breton.

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