CE QUE LA PHOTOGRAPHIE NUMERIQUE A CHANGÉ (PART V)
La manière de "développer les photos"
Cette façon de parler est évidemment inadéquate. Surtout à l'ère du numérique.
C'est d'ailleurs pour moi l'occasion de refaire une mise au point au sujet de la terminologie...
/Début de la petite mise au point/
A l'époque argentique, le mot "pellicule" n'était adapté qu'aux rouleaux de film enroulé avec une bande de papier.
Ce que vous utilisiez dans vos Canon et autres Minolta était du 24x36 et donc du FILM.
Comme le film cinéma, qui est d'ailleurs strictement identique !
Quant au développement, c'est le film qui est développé.
Les photos sont, elles, tirées. Tirées car une image en est projetée sur du papier photosensible devenant vos photos 10X15. Avant c'était une lampe qui éclairait par transparence le négatif ou le positif (la diapo), maintenant, c'est un vidéo projecteur qui projette un fichier image.
Sur le même papier. C'est donc un tirage papier.
/Fin de la petite mise au point./
A l'époque argentique, le mot "pellicule" n'était adapté qu'aux rouleaux de film enroulé avec une bande de papier.
Ce que vous utilisiez dans vos Canon et autres Minolta était du 24x36 et donc du FILM.
Comme le film cinéma, qui est d'ailleurs strictement identique !
Quant au développement, c'est le film qui est développé.
Les photos sont, elles, tirées. Tirées car une image en est projetée sur du papier photosensible devenant vos photos 10X15. Avant c'était une lampe qui éclairait par transparence le négatif ou le positif (la diapo), maintenant, c'est un vidéo projecteur qui projette un fichier image.
Sur le même papier. C'est donc un tirage papier.
/Fin de la petite mise au point./
Comment donc, le numérique a-t-il changé cette opération de tirage papier ?
Rappelons-nous, il y a 10 ans. Lorsque le film était arrivé "au bout", l'appareil émettait un petit cri et le rembobinait dans sa cartouche. Les plus réfractaires utilisaient des appareils non motorisés qui nécessitait de rembobiner le film à la main, à l'aide d'une petite manivelle pliante, chromée. Ces gens là étaient des dinosaures !
Rappelons-nous, il y a 10 ans. Lorsque le film était arrivé "au bout", l'appareil émettait un petit cri et le rembobinait dans sa cartouche. Les plus réfractaires utilisaient des appareils non motorisés qui nécessitait de rembobiner le film à la main, à l'aide d'une petite manivelle pliante, chromée. Ces gens là étaient des dinosaures !
Ensuite, il fallait ouvrir le dos de l'appareil et aller chez son photographe (magasin qui ne vendait que des appareils photos, des cadres en verre, des caméras, des films).
Ou bien au supermarché. De toutes manières, les deux officines envoyaient les films aux mêmes labos !
Là le préposé pouvait même compléter la pochette, au cas où vous ne sauriez pas écrire vos noms et adresse. Service, service. La pochette était jetée dans une grande boite. La nuit, de mystérieux camions faisaient la tournée de tous les magasins et ramassaient le pochettes, tout en déposant celles de l'avant-veille ou même de la veille (service, service encore).
Vos photos vous étaient alors remises avec le négatif découpé dans une pochette papier ou une boite cartonnée pour la version prestige.
Aujourd'hui :
Deux solutions, vous êtes parfaitement maître de tous les maillons de la chaîne numérique (appareil, ordinateur, logiciel). Vous pouvez donc utiliser la version "en ligne" de ce qui suit et vous n'avez pas à lire au delà.
Vous ne connaissez pas plus ce nouvel appareil que l'ancien, et ne maîtrisez pas plus le logiciel d'image livré avec que vous ne maîtrisiez le maintien du pH des bains de stabilisateur de vos anciens films. Et là, lisez !
Vous allez donc dans ce magasin qui vend des appareils photos, des téléphones, des abonnements qui vont avec (avec les téléphones), des pc micro portables, et des cartes "mémoires" comme ils disent.
Un vendeur bien habillé, ne connaissant que le nouveau téléphone à écran tactile et rien d'autre, va vous accueillir.
S'il a le temps, il fera le tri de vos photos avec vous. Sinon, il fera tout "tirer".
Si vous allez dans le supermarché, vous serez face soit à un vendeur, soit à une légion d'étranges machines ressemblant à des photocopieuses surmontées de télés.
Le vendeur est le même qu'il y 10 ans, sauf qu'il vend en plus aujourd'hui des pc portables, des télés plates (beaucoup de télés plates), des gros ordinateurs, des lecteurs mp3, des téléphones portables, des abonnements qui vont avec.
Il peut vous aider à choisir les photos à tirer.
Car il faut choisir !
Et oui, cela fait 8 mois que vous faites des photos sur la même carte, et elle est pleine.
Avant c'était 36 photos maximum à faire, maintenant c'est 200, 300 et même plus !!
C'est là que ce qui ressemble à ces photocopieuses va servir.
Ce sont en fait des ordinateurs, couplés à des imprimantes.
Là vous allez devoir choisir les photos à garder, en appuyant sur l'écran.
Espérons que vous ne souffrez pas de sciatique, car vous allez devoir rester debout longtemps devant cette sacrée machine.
Ensuite, vous devez choisir le délai.
Soit immédiat, soit 24h.
Et LA , la différence EST énorme.
Immédiat ne veut pas dire tirage mais impression. D'où l'imprimante. Et la qualité douteuse et surtout non encore validée dans le temps.
24h c'est un tirage, sur du papier, comme avant. Comme les photos de votre album, sur lesquelles vous êtes petit, à coté de la R16 ou la Dauphine. On est donc sûr de la pérennité des tirages ...
Il faut noter que dans ce cas, les "fichiers" sont envoyés (via internet), vers le même laboratoire que celui d'avant, celui qui développait vos films.
Cela dit, vous pouvez encore faire des photos sur des films, et les développer. Pour quelques temps encore. Les délais sont trés allongés.
L'idéal étant peut être de faire scanner le négatif plutôt que de le faire tirer directement....
Cela dit, vous pouvez encore faire des photos sur des films, et les développer. Pour quelques temps encore. Les délais sont trés allongés.
L'idéal étant peut être de faire scanner le négatif plutôt que de le faire tirer directement....
Négatif scanné; Martinique 1999....
Pour en revenir au tri devant la borne, si vous ne le faites, vous allez obtenir, pour 200 photos sur la carte :
120 photos floues,
17 photos noires,
11 photos blanches,
43 photos mal cadrées,
18 photos potables,
1 photo sympa.
Il est temps d'essayer le logiciel d'image livré avec votre appareil...
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