Tinos Τήνος

 Post Touristique ! 

Τήνος


Quelques jours en reconnaissance d'une ile des Cyclades : Tinos.


1ere Etape : ORLY

Première étape, mais quelle épreuve !

Cela faisait plusieurs années que nous n'avions pas embarqué à Orly.

Si nous pouvons, nous éviterons à l'avenir. 

Le dépose minute, qui emprunte la route supérieure devant l'ancien Orly Ouest (devenu Orly 1 & 2), ne comprend que 10 minutes pour déposer ses passagers, ensuite, c'est quasiment 1€ par minute supplémentaire. Oui mais... 3 files passent en deux puis en une, c'est donc quasiment impossible de le faire en moins d'un quart d'heure, aux heures calmes (imaginez les heures de pointes !). Super controlé, il ne faut pas dépasser la zone et se retrouver devant orly 3, c'est strictement interdit, pourtant encore avant le péage de sortie...

Bref, éjectés devant Orly 2, juste avant la fin de la zone autorisée, nous allons rapidement au 3.

Au premier abord, le terminal est vaste et agréable. Mais après...

Première file d'attente en serpentin, style Eurodisney. Sur disons, un bon 200 mètres déployé. Mais c'est relativement rapide. Au bout, des portes automatiques comme le métro. Le passager pose son ticket sur le lecteur et les portillons d'effacent. Attention aux billets mal imprimés. Il y a deux agents pour aider, mais la pression est telle qu'il vaut mieux que cela fonctionne du premier coup !!

Ensuite, deuxième file sans fin. Un peu plus courte (3 couloirs en zigzag seulement) et accès aux controles bagages. Plus de 10 postes, tous vols confondus. il faut tout sortir dans des cuvettes à litière pour (gros) chats. Blouson, ceinture, produits de beauté, electronique... Attention, tout ce qui dépasse 100 ml est jeté impérativement. Ensuite portail de détection ET, ETC, controle aléatoire !

Les paumes et le dessus des mains, ainsi que le dessus des chaussures est frotté d'une carte de prélèvement et analysé dans une petite machine. C'est pour détecté les personnes ayant manipulé des produits chimiques (explosifs, drogue....). 

RAS !! 

Traversée de la zone de vente de parfums, tours eiffel, fromages, magazines. Puis, une bonne distance pour arriver à la porte 14. Le vol était en embarquement, cela s'est assez bien fait. Et pour cause, nous avions par erreur pris la file prioritaire (payante chez Transavia). L'hotesse voyant la queue des "autres" ne nous a pas refoulé. En effet, seuls les 70 premiers bagages sont pris en cabine. Les autres sont mis en soute (sans supplément quand même) et oblige donc à attendre les bagages à destination.


Finalement chargés à la fourche dans le 737 vert, nous sommes partis avec .... 30 minutes de retard. Plus de place au parking d'arrivée.

Le beau ciel Parisien



Le nouveau port de Mykonos où nous devons aller juste après.


Le vol s'est déroulé sans remarque, arrivant avec 20 minutes de retard. Correct. A noter l'atterissage rude (mode transport en DC3 le 7 juin 44) et le freinage plus qu'énergique (piste assez courte à Mykonos).

La lumière Grecque !



Mykonos n'étant qu'une étape, nous devions rejoindre le "new port" pour attraper un Ferry pour Tinos. Nous avions deux heures avant le dernier, il importait donc de ne pas attendre un bagage. La file taxi est assez longue, mais un grec s'occupait de réguler tout ça et faisant passer d'abord les passagers pour le port, pour ne pas rater le ferry. Plutot sympa.

Au bout de 20 minutes, nous avons demandé à un couple de Français s'ils voulaient partager le taxi, et 15 minutes et 25€ plus tard, nous étions au port, avec 40 minutes d'attente pour le ferry. Bien joué !



Nous avons alors retrouvé cette chaleur sèche, agréable, et cette odeur typique des iles (odeur d'iode, de conifères secs, de thym).

Le ferry est arrivé pile à l'heure et est parti pareil. Une horlogerie. La SNCF devrait demander aux compagnies de ferries comment ils font...




A noter l'impression que l'on a à l'arrivée, d'un fonctionnement cahotique des transports, du pays. Or, l'embarquement dans le ferry est discretement encadré par le service de sécurité et est très fluide. Pas de pression comme à Orly. La grosse cinquantaine de passagers entre par la porte arrière basculée. Dorénavement, les bagages doivent impérativement être déposés à l'entrée de la cale du ferry, dans des armoires comportant le nom de l'ile. Personne ne peut accèder aux cales en voyage et c'est une raison de sécurité, comme nous l'avons compris à la descente.

En effet, la montée dans les ponts supérieurs se fait par escalators ! Et la descente, par des escaliers. Escaliers surement peu pratiques à emprunter avec des valises...

Le naufrage de l'Express Saména en septembre 2000 à Paros a contribué a l'application de dures réglementations et au renouvellement des ferries plus fréquents. 
Avant cette date, les ferries de plus de 30 ans racheté aux compagnies
méditerranéenes étaient nombreux. J'ai fait un Santorin-Le pirée vers 1996 dans un ancien de chez Corsica Ferries, encore garni de toutes ses affiches en Français. J'étais descendu le plus bas possible et avait trouvé des ponts abandonnés, mais accessibles !

Celui que a bord duquel nous nous trouvions avait 10 ans et plutot bien équipé.

A savoir, à moins d'avoir assez de marge entre atterissage et ferry, il n'est pas recommandé d'acheter ses billets à l'avance. En effet, le billet ne peut pas servir sur le ferry suivant si vous le ratez. Plusieurs compagnies exploitent les lignes et les ferries se suivent sans être de la même compagnie.


Quel plaisir de passer ces seulement 35 minutes de navigation au pont supérieur, avec un petit vent chaud et l'odeur de la mer....

L'Ekatarina "Docké" à l'heure, nous avons entamé notre petite marche pour rejoindre le logement.


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